Rien à faire : solo pour un clown
Texte de Fabrice Hadjadj, interprété par Philippe Rousseaux
Spectacle le vendredi 28 mars 2025 à 20h30 à l’église Saint-Pierre du Gros-Caillou, Paris 7e.
Voir plus bas pour la conférence et l'atelier proposés.
Présentation
Être émerveillé de vivre. Avoir peur de mourir.
Dans la simplicité et la force de cet écartèlement, Pol Bouchard, (presque) seul en scène, incarne la splendeur et la misère de toute vie. Chacun est renvoyé à ce qui l’habite au plus profond de son existence. Uniquement guidé par le désir d’exister, il est un être à part émerveillé devant le monde, effaré par la mort, profondément humain, donc attachant, libre, généreux et prêt à envahir aussi bien les territoires de la tendresse que ceux du culot. Sa cruauté tellement naïve fait mouche : elle nous renvoie à nos propres façons d’être. Son état de fraîcheur, de fragilité et d'enfance le fait s’amuser d’un rien et le rend disponible, ouvert, inventif, débordant de fantaisie et d’énergie, voire de folie, ce qui lui fait exploiter une veine poétique donnant une image sensible du monde et de l’humain.
Pol Bouchard n’a d’autres nourritures que l’observation de la « simple » dynamique de la vie : comment ça bouge ? comment ça vit ? quels sont les récits fondateurs de l’histoire des hommes ?
Sa capacité à vivre les besoins premiers du corps et du cœur (la faim, la peur, l’amour) dote ce personnage mystérieux d’une liberté qui s’exprime par un texte dont la dramaturgie parvient à rehausser mutuellement l’œuvre et l’être. Naïf et simple, flirtant à chaque instant avec la mort et vivant grâce à ce qui le dépasse, Pol Bouchard accède à une expérience qui s’apparente à celle du mystique. Il nous fait entrer en relation avec les hommes, les choses, tout ce qui nous dépasse et nous fait goûter ainsi la saveur de l’Être. Être en proie à l’existence et dont la proie est l’existence.
« Spectacle, drôle, grave, touchant, poétique... »
« Je ne pensais pas que l'on pouvait autant réfléchir sur le sens de son existence avec un tel plaisir, une envie permanente de rire. »
Si en sortant de ce spectacle vous rencontrez quelqu'un qui n’a pas été touché, c’est que la représentation affichait complet et qu’il n’était pas dans la salle.
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En complément du spectacle le samedi 29 mars en salle paroissiale
Atelier Initiation au clown mars de 14h à 16h.Pour adultes et grands adolescents, gratuit, places limitées. Sur inscription auprès de Florence Pottier : florencepottier@hotmail.com
& Conférence « Clown dans la foi » à 16h.
Entrée libre sans inscription.
Texte de Frabrice Hadjaj, Rien à faire : solo pour un clown, 2013, Le Passeur
Interprété par Philippe Rousseaux
À propos
Philippe Rousseaux est formé en théâtre depuis 1988 et en clown depuis 1991 par d'anciens professeurs et élèves de l'Ecole Internationale Jacques Lecoq et de l'École Marcel Marceau, ainsi que par Mario Gonzalez (issu de chez Ariane Mnouchkine) et enfin par le Bataclown. Il devient alors, grâce à son art, plus vivant, plus vibrant, plus en relation avec le monde et avec les personnes qu'il rencontre. Mais une tout autre rencontre le bouleverse et oriente définitivement sa vie. Celle du Dieu de Jésus-Christ (en 1994, à l'âge de 33 ans !).
Dès lors, il sent qu'il ne peut pas garder cet immense cadeau pour lui. Il consacrera donc sa nouvelle vie à témoigner de sa foi et à transmettre son art dont le sens devient soudain évident à ses yeux.
Directeur artistique et formateur de la Compagnie Nez à Nez dont les "stages clown" ont de plus en plus de succès, il fonde en 2006, avec quelques chrétiens engagés dans le Diocèse des Vosges, l'association Clown par Foi au sein de laquelle il propose des sessions d'une durée moyenne de 5 jours autour du dialogue entre la pratique du clown contemporain et l'expérience chrétienne. La réponse du "public" est fulgurante : alors qu'une seule session est proposée la première année, il est nécessaire d'en prévoir trois la deuxième année, sept la troisième année, une douzaine au moins depuis la troisième année...
De nombreux Centres spirituels ou diocésains, des festivals chrétiens, des mouvements d’Église lui demandent d'intervenir et de proposer des sessions. L'aventure est très belle et ne fait que commencer...